jéjé-le-barbare

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Je regarde ce petit corps frêle et souple qui joue avec le vent en haut du gros rocher. Que mîme t'il? Quels sont ces gestes que lentement tu déploies et à qui les adresses tu? Te sais tu regardé? Joues tu avec moi ou me montres tu fièrement la grace de tes petites mains qui  se meuvent dans l'air chaud d'une journée d'été. Les cris de la plage, les vaguelettes qui s'écrasent sur le sable, couvrent tes paroles à moins que tu te contentes de  simplement mimer des mots.

Mime, joue, entretiens le mystère, Amour de ma vie. Ton papa te regardera toujours avec les mêmes yeux embués d'amour.

Entre deux eaux, flottent corps et esprit. Jamais tout à fait, jamais vraiment, tout en nuances je suis. Le malaise se noue parfois chez l'autre quand il ne sait pas me ranger dans une de ses boîtes. Diablotin surgissant de nulle  part, j'irrite, séduis, attire, répugne. Centrifuge, centripète, attraction, répulsion.

Où suis je , qui suis je? Accordant mon amour à ma progéniture, lui donnant mon temps, mon attention, partageant ses rires, ses cris, ses joies ses peines, je me fais protecteur, éducateur. Rassurant et inquiétant car père solitaire. Je partage sans vraiment partager avec les couples et les célibataires car ni vraiment l'un ni vraiment l'autre. Ni avec eux ni sans eux, il me faut jouer en nuances, me fondre  aux couleurs de leur existence, devenir caméléon aux magiques changements. L'espace et le temps m'offrent leur souplesse dont j'use et abuse. Parfois homme, parfois papa, parfois sexe parfois asexué, attirant ou attachant. Venir , aller, reculer, se retirer, une danse sans cadence s'établit entre eux et moi qui fragilise la relation à force de frottement au flottement. Inclassable quand j'amerais  parfois tant être classé ou même déclassé. Vieux garçon que l'on invite les dimanches tristes, célibataire à la vie tumultueuse que l'on cherceh à casser auprès de la bonne cousine,  pédé de service que l'on exhibe comme garantie et preuve de son ouverture d'esprit, je ne suis rien de tout cela. On ne me plaint ni ne m'envie quand à d'autres moments on me jalouse. Attarction, répulsion.

Pourtant... Pourtant je suis comme toi qui es seul et libre, affranchi de toute contrainte, qui pense "je". Je suis ausi comme toi qui construis ta vie pour ta famille, qui ne  la conjugue qu'à la 2ème personne du pluriel. je suis  je et nous, je suis toi et vous. Accueille moi quand je suis toi, accueillez moi quand je suis nous. Parce que mon amour est unique et grand qui nourrira une belle amitié . Patiente, comprends, ouvre les barrières et les bras. Aime, aimez, aimons!

Ca y est je me lance. Je deviens Bloger avec quelques années retard! La technologie, les nouvelles tendances en matière de communication font irruption dans ma vie. Le courage enfin rassemblé, je crée mon espace personnel ouvert à tous. N'allez pas croire que ce léger retard à l'allumage est le fait d'un vieux garçon tout sec , aux cheveux gras, aux lunettes à cul de bouteille, adepte des blondes à gros seins (je dis pas non,tout de m^me) et des salles obscures un peu glauques dont la programmation est sans ambiguité et l'entrée interdite aux moins de 18 ans. Je vous demande de me croire sur parole. Vous aurez l'occasion de me découvrir au fur et à mesure de la diffusion régulière de posts qui reprendront mes coups de gueule, de coeur, de blues, mes joies et peines, mes rires et mes pleurs. Un peu de patience (il m'en faut à moi aussi, cela fait trois fois que je refais le message, because un beau message d'erreur qui me pourrit la soirée!!!!!) et à bientôt. Bisous, amour et Cie...